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Palais des expositions, les Pins Maritimes, Alger - Algérie
Du 21 au 25 Novembre 2013
               
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   L'Algérie se lance dans l'aluminium

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L'Algérie, tablant sur une énergie bon marché, prévoit la production à terme de 2,2 millions de tonnes d'aluminium par an, destinées essentiellement à l'exportation, pour diversifier son économie dépendante des hydrocarbures.

L'Algérie veut ainsi tirer profit de la hausse de la demande mondiale d'aluminium, laquelle augmente chaque année de 4%, soit 1,3 million de tonnes, a indiqué le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane.

 L'Algérie veut également diversifier ses exportations. Les hydrocarbures , représentent plus de 97% (80 milliards de dollars prévus en 2008) des recettes extérieures du pays, et plus de 68% des recettes fiscales de l'État. Les exportations algériennes, sans les hydrocarbures, traînent à moins de 2 milliards de dollars par an.

Alger veut rejoindre sur ce marché porteur l'Égypte et les pays arabes du Golfe, qui se sont lancés ces dernières années dans la production d'aluminium en profitant d'un coût modéré de l'énergie et de ressources financières importantes engrangées grâce à la flambée des prix du brut.

L'Algérie compte s'appuyer sur le gaz pour lancer cette industrie, dont l'énergie représente 30% du coût de production. Le pays dispose de réserves gazières avoisinant 4500 milliards de mètres cubes.

La première aluminerie, d'une capacité de 700 000 tonnes par an, doit être lancée par un consortium composé des compagnies publiques algériennes Sonatrach (hydrocarbures) et Sonelgaz (électricité et gaz) et des sociétés émiraties Dubal (aluminium) et Mubadala (société d'investissement du gouvernement d'Abou Dhabi). Les Émiratis en détiendront 70%.

Zone industrielle de Beni Saf
L'aluminerie, dont la mise en service est prévue en 2012, sera implantée dans la future zone industrielle de Beni Saf, à 500 km à l'ouest d'Alger. Elle sera alimentée en gaz par le gazoduc algéro-espagnol Medgaz (8 milliards de mètres cubes par an), qui passera par la région à partir de 2009.

L'usine devrait coûter plus de 7 milliards de dollars, au lieu des 5 milliards prévus initialement, et rapporter quelque 700 millions de dollars par an, selon Sonatrach. La révision à la hausse de l'investissement est due en partie à l'augmentation des prix des équipements, tirés par la demande mondiale.
«Le prix des équipements a triplé depuis trois ans à cause de la demande mondiale. Il y a des projets d'alumineries un peu partout dans le monde», selon Brian F. Kenny, chef de projet chez Dubal.

La seconde aluminerie, d'une capacité de 1,5 millions de tonnes par an, a été annoncée en 2008 par le groupe privé algérien Cevital (industrie, agroalimentaire, automobile, construction, grande distribution), en partenariat avec le nouveau géant mondial du secteur, Rio Tinto Alcan.
Sur la côte méditerranéenne.

Cette usine, qui n'a pas encore reçu l'agrément officiel, doit être installée dans la future zone industrielle de Cap Djinet, située sur la côte méditerranéenne à 65 km à l'est d'Alger.

«Nous avons déposé le dossier de réalisation d'une aluminerie à l'ANDI (Agence algérienne de développement de l'investissement) et nous attendons l'accord des autorités pour lancer le projet», a déclaré mardi à Alger le PDG de Cevital, Issaâd Rebrab.
L'aluminerie de Cap Djinet, dont le site est desservi par un gazoduc en provenance du gisement géant de Hassi Rmel (Sud), devrait voir le jour au plus tard en 2015, selon M. Rebrab, qui dirige le premier conglomérat privé en Algérie.

Hamid Guemache/Agence France-Presse

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